- Jacques GallifetBonne brise
- Autre pseudo : Jack Rackham
Nation au Front Atlantique : URSS
Flottille au Front Atlantique : Gascogne
Nation au Front Pacifique : U.S. NAVY
Flottille au Front Pacifique : 7th Fleet - Seabees
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Age : 52
Date d'inscription : 19/08/2011
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Nationalité: Soviétique/Américain (Pacifique)
Demande de double transfert
Lun 31 Oct 2011, 14:56
Les effluves mazoutées remontaient les rues, poussées par une légère brise d’hiver. Cette odeur renforçait l’amertume du commandant Providence, car il la sentait sur terre, et non provenant de sa salle des machines. Après des semaines de déminage à l’ouest de la Sardaigne et aux alentours de Malte, un sub italien l’avait envoyé par le fond à quelques encablures de La Valette.
L’opération s’était parfaitement déroulée, en totale coordination avec les forces britanniques. Les sentiments d'Earl étaient mitigés. Le sacrifice de son navire n’était somme toute pas vain, les champs de mines étranglant Malte n’étant plus qu’un souvenir.
« - Mais ces perfides italiens ne l’emporteront pas au paradis, mais en enfer ! » pensa-t-il.
Il rentra dans le bouge dont l’escadre Alpha avait fait son QG à Malte.
Le Commandant Gallifet remontait la rue au rythme du claquement des vagues sur la jetée. Cette meute de pleutres dans leurs subs ne lui avait laissé aucune chance. Nouvellement arrivé à l’Alpha, on ne pouvait pas dire que le début était heureux…
« - Mais c’est loin d’être la fin, ah ça non ! » murmura-t-il en s’engouffrant à l’adresse qu’un sergent lui avait remise.
Jacques avisa aussitôt son frère d’armes. Un verre l’attendait. Les deux hommes échangèrent un regard et se mirent à boire quelques verres de raki en silence.
« - A la malheureuse résistance grecque ! dit en grommelant Jacques en levant lentement son verre.
- Que Poséidon leur donne force et courage. » rétorqua Earl.
Les deux hommes buvaient et ne se nourrissaient que de leur rancœur ce soir, quand un homme apparut et se dirigea vers leur table. Sans attendre leur permission il s’assit. Sous son lourd manteau sombre se devinait une bure rouge. Il leur fit signe de se rapprocher de lui.
« - Chers Commandants, quel spectacle donnez vous là ! Cessez de vous lamenter. Vous allez avoir une nouvelle mission, vous et votre escadre. Mais pour cela il faut que vous entrepreniez un voyage en avion loin d’ici, dans votre protectorat.
- Ah ! l’interrompit Earl , ne serait-ce pas à … »
BLAM ! La main de l’homme en rouge frappât violemment la table et couvrit les paroles d’Earl.
« - Pas de nom. les yeux de l’homme firent le tour de la salle, emplis d’une grande méfiance, puis il reprit :
- Arrivés là-bas, vous rencontrez les descendants des fondateurs de notre ordre qui ont choisi de rester sur les terres qui ont vu Sa Naissance. Ils vous feront alors savoir ce qu’ils attendent de vous. Partez le plus vite possible. »
L’homme déposa un papier sur la table qu’Earl s’empressa de mettre dans sa poche. Puis l’homme se leva et les quitta. Earl allait se lever, quand Jacques le tira par la manche. Avec un sourire il lui tendit un verre :
« - un dernier, pour la route. On est encore libre, non ?
- A la Liberté ! » dit Earl en trinquant, les yeux flamboyant d’une nouvelle force.
L’opération s’était parfaitement déroulée, en totale coordination avec les forces britanniques. Les sentiments d'Earl étaient mitigés. Le sacrifice de son navire n’était somme toute pas vain, les champs de mines étranglant Malte n’étant plus qu’un souvenir.
« - Mais ces perfides italiens ne l’emporteront pas au paradis, mais en enfer ! » pensa-t-il.
Il rentra dans le bouge dont l’escadre Alpha avait fait son QG à Malte.
Le Commandant Gallifet remontait la rue au rythme du claquement des vagues sur la jetée. Cette meute de pleutres dans leurs subs ne lui avait laissé aucune chance. Nouvellement arrivé à l’Alpha, on ne pouvait pas dire que le début était heureux…
« - Mais c’est loin d’être la fin, ah ça non ! » murmura-t-il en s’engouffrant à l’adresse qu’un sergent lui avait remise.
Jacques avisa aussitôt son frère d’armes. Un verre l’attendait. Les deux hommes échangèrent un regard et se mirent à boire quelques verres de raki en silence.
« - A la malheureuse résistance grecque ! dit en grommelant Jacques en levant lentement son verre.
- Que Poséidon leur donne force et courage. » rétorqua Earl.
Les deux hommes buvaient et ne se nourrissaient que de leur rancœur ce soir, quand un homme apparut et se dirigea vers leur table. Sans attendre leur permission il s’assit. Sous son lourd manteau sombre se devinait une bure rouge. Il leur fit signe de se rapprocher de lui.
« - Chers Commandants, quel spectacle donnez vous là ! Cessez de vous lamenter. Vous allez avoir une nouvelle mission, vous et votre escadre. Mais pour cela il faut que vous entrepreniez un voyage en avion loin d’ici, dans votre protectorat.
- Ah ! l’interrompit Earl , ne serait-ce pas à … »
BLAM ! La main de l’homme en rouge frappât violemment la table et couvrit les paroles d’Earl.
« - Pas de nom. les yeux de l’homme firent le tour de la salle, emplis d’une grande méfiance, puis il reprit :
- Arrivés là-bas, vous rencontrez les descendants des fondateurs de notre ordre qui ont choisi de rester sur les terres qui ont vu Sa Naissance. Ils vous feront alors savoir ce qu’ils attendent de vous. Partez le plus vite possible. »
L’homme déposa un papier sur la table qu’Earl s’empressa de mettre dans sa poche. Puis l’homme se leva et les quitta. Earl allait se lever, quand Jacques le tira par la manche. Avec un sourire il lui tendit un verre :
« - un dernier, pour la route. On est encore libre, non ?
- A la Liberté ! » dit Earl en trinquant, les yeux flamboyant d’une nouvelle force.
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